Tous à la recherche d'une quelconque explication qui semble s'enfuir lorsque l'on tend la main, nous avonçons sur le chemin de la vie, ne souffrant d'aucune carence nous sommes les maîtres de nous-même. Aucune raison de souffrir réelle, voyant sans pouvoir agir la malchance se propager de tout côté autour de nous, sur tous les continents, nous avons les sourcils froncès devant la plus dure des horreurs : la réalité. Comme soucieux d'être heureux nous trouvons des soucis afin d'agrémenter notre vie d'une petite dose d'adrénaline ou d'excitation pour faire palpiter nos coeurs de glaces enlysés dans le confort matériel que notre société a mis en place. Nous vivons dans la construction de l'Homme, nos maisons, nos routes, nos voitures, nos vélos, nos lycées, nos ports sont quelques unes de ses oeuvres et nous avons presque perdu la notion de l'importance, puisque nos problèmes ont pris une dimension intensément trop profonde et personne ne semble calculer à quel point nos gestes sont décalés et nos vies concentrées sur un but futile comme l'appât du gain. Nous éprouvons parfois le besoin de nous ressourcer, mais la verdure ne fait plus partie de nos paysages, et la petite fleur qui pousse sur un infime brin d'herbe et entourée de toutes parts de béton et on ne s'en soucie plus. Voyez comme nos chemins sont déjà tracés, voyez comme nos vies sont contrôlés, voyez comme nous sommes soudain petits face à l'élite qui nous gouverne. Nous avons des choses à prouver, des choses que l'on nous force à prouver. Chaque année de nos vies est décidée, nous irons à l'école jusqu'à nos 16 ans, nous passerons un bac à nos 18 printemps et nous serons adultes ensuite, on sera ensuite "jeunes actifs", puis trentenaire, puis vint le moment d'être parent et puis vieux et pour finir par être incarcéré dans la pire des prisons ; la maison de retraite avec son parc carré et ses fleurs si bien plantées en forme de coeur. Vous pourriez me decevoir grandement en affirmant que cette vie là vous attire. Nous recherchons plus de cette réalité, changeons ces vieilles habitudes qui finiront par avoir nos peaux intoxiqués déjà par la société de consommation qui nous détruit tous, pour quoi ? Pour nous troquer contre quelques billets. Halte.


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